comment est fabriqué le verre ?

Le verre est une chose quotidienne pour nous, les gens modernes. Nous vivons derrière des façades en verre, nous utilisons des récipients en verre tous les jours et nous regardons constamment à travers les vitres des fenêtres et des téléphones portables. Cependant, la plupart des gens ne connaissent pas la réponse à la question de savoir exactement ce qu’est le verre. Ce matériau fascinant est avec nous depuis quelques milliers d’années.

Du sous-produit…..

Les ingrédients sont assez simples : sable, chaux et soda. Cependant, il faut une chaleur énorme, par exemple entre 1400 et 1600 degrés, pour faire fondre ce mélange dans le verre. Il y a environ 4 000 ans, nos ancêtres étaient déjà capables d’allumer de tels feux. Ils l’avaient appris en expérimentant avec des fours pour des pots en terre cuite. Dans ces fours, quelque part en Méditerranée orientale, le premier verre fabriqué par l’homme a été produit. Le carbonate de soude et les températures élevées des feux, ainsi que le sous-sol sablonneux et calcaire des fours – les premiers morceaux de verre ou revêtements vitreux dans les fours étaient probablement un sous-produit accidentel.

….à propos du matériel…..

La question de savoir si la production ciblée de verre a été inventée en Mésopotamie, en Égypte ou sur la côte du Levant ne peut être résolue avec certitude. Cependant, les plus anciennes trouvailles de verre prouvent que les gens fabriquaient déjà des objets en verre vers l’an 2000 av. Tout d’abord, des objets simples comme des perles de verre. Les amulettes de verre de 1600 av. J.-C. sont connues, qui ont été fondues directement dans la forme. Vers 650 av. J.-C., un roi assyrien avait la plus ancienne recette de verre connue enregistrée en cunéiforme : « Prenez 60 parties de sable, 180 parties de cendres de plantes marines, 5 parties de craie – et vous obtenez du verre ».

….au commerce

Les techniques des premiers verriers se sont rapidement développées. Ils ont vite appris à fabriquer des récipients creux avec une technique simple mais élaborée : un noyau humide d’argile et de sable était roulé dans du verre en poudre et le verre était fondu dans le four. La pièce encore chaude a été à nouveau laminée dans de la poudre de verre et chauffée à nouveau. Les verriers ont répété ce processus jusqu’à ce qu’une couche de verre stable se forme autour du noyau. Il ne restait plus qu’à gratter le noyau du moule et à doter le corps creux d’un pied et de poignées. Le verre est devenu un objet de luxe très répandu dans l’Antiquité. En plus des flacons et des pots, des bols en verre colorés aux motifs élaborés ont rapidement appartenu aux foyers haut de gamme du pourtour de la Méditerranée orientale.

Sur le sifflet

Vers 50 av. J.-C., une véritable révolution dans la production du verre a eu lieu : le développement de ce qu’on appelle le tube du verrier a annoncé une nouvelle ère dans le traitement de ce matériau polyvalent. Les Romains répandirent l’art du verre soufflé dans tout leur empire et bientôt il y eut des récipients de toutes les formes, couleurs et tailles imaginables. Les objets en verre ne sont plus des objets de luxe rares. Néanmoins, ils restent inabordables pour la majorité des gens au début.

Progression tranche par tranche

Les vitres en verre étaient encore rares. Ils étaient principalement produits en versant la masse de verre fondu sur un substrat réfractaire. Les tranches étaient donc épaisses et striées. Des vitres minces, relativement lisses et translucides ont été produites pour la première fois au Moyen Âge à l’aide de la pipe du verrier.

Les verriers soufflaient un grand cylindre de verre, qui était ouvert aux deux extrémités alors qu’il était encore chaud. Ils coupent le cylindre refroidi dans le sens de la longueur et le remettent dans un four. À 900 degrés légèrement plus doux, le cylindre pouvait maintenant être facilement plié et la vitre de verre était prête. Au cours des siècles, les verriers ont développé diverses techniques pour produire des vitres en verre.

Verre moderne

La méthode la plus réussie n’a même pas cent ans : le procédé du verre flotté. L’industrie du verre peut ainsi répondre au besoin sans cesse croissant de vitres extrêmement lisses et de grandes dimensions. Le secret derrière les vitres en verre super lisse est un « lit » d’étain liquide. La masse de verre visqueux flotte dessus lorsqu’il sort du four de fusion. Ici, le « ruban de verre » qui en résulte refroidit quelque peu et est finalement retiré du bain à l’aide de rouleaux. La surface de l’étain liquide est si lisse que le verre ne contient pas même les plus petites particules.

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